Alors que nous célébrons ce mois-ci la journée internationale de la femme, Unibet a décidé de regarder d’un peu plus près la condition de la femme dans les parties de poker, et comment nous pourrions aller encore plus loin.
Bien que le poker soit toujours un jeu dominé en majorité par les hommes, Unibet est fier de déclarer que nous comptons plus de joueur de sexe féminin que la plupart des autres sites de poker en ligne (15% de nos joueurs en ligne sont des femmes, tandis qu’en général la moyenne se trouve à 5% sur les autres plateformes).
Nous avons interrogé trois joueuses de poker afin de savoir si elles pensaient que la place de la femme à une table de poker évoluait.
La différence entre poker en ligne et dans la réalité
Généralement, les femmes semblent plus confortables en jouant en ligne. Nous ne fournissons pas de chat pour nos tables en ligne, ce qui évite les conflits superflus – et cela pour les deux sexes. Ce manque d’interaction explique peut-être pourquoi les femmes préfèrent jouer en ligne, et ont tendance à rester éloigné des vraies tables de poker.
Car malheureusement, les femmes rencontrent régulièrement du sexisme dans ce jeu et le nombre de joueuses de poker à des tournois live reste plutôt bas. L’atmosphère très testostéronée des tournois poker semblent partiellement en être la cause.
La joueuse de poker Tina Lange de Floride aux Etats-Unis, rencontre régulièrement du sexisme à de vrais évènements de poker. Elle nous raconte que « parfois à une table remplie d’homme, une femme n’est pas vraiment prise au sérieux, ils présument qu’elle ne sait pas réellement comment jouer au poker. Est-ce un problème fondamental ? Je ne sais pas, je ne peux pas parler pour toutes les femmes, mais je sais que ce genre de chose arrive. »
Elle pense que cela pourrait être la raison de pourquoi il n’y aurait pas assez de femmes qui tentent des tournois de poker : « Je regarde souvent le World Series of Poker et c’est très rare qu’une femme arrive à la table finale. La raison n’est pas que les joueuses manquent d’expérience, c’est juste le pourcentage de femmes qui est très bas au départ ! Et cela ne donne pas le bon exemple pour les autres femmes ou filles qui pourraient être intéressées par ce jeu. »
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Les hommes voient aussi souvent dans les tables de poker une possibilité de profiter des filles. Nous avons demandé à la joueuse du Kentuky, Jessica Welman si elle pensait que cela pouvait être un problème dans le monde du poker : « pour les femmes qui sont nouvelles dans le milieu, et qui vont dans un casino par elles-mêmes pour essayer et jouer. Si elles ne rencontrent que ce genre de personnes intolérantes, elles ne vont pas juste se sentir flouées, il y a aussi une chance pour qu’elles s’inquiètent pour leur sécurité. Car elles auront à encaisser leur argent, puis retourner à leur voiture avec leur argent en toute sécurité, puis rentrer chez elle. »
Qu’en est-il pour les tournois réservés aux femmes ?
Le sexisme rencontré par les femmes à une table de poker n’est pas toujours aussi flagrant. Cela peut aussi prendre la forme d’un homme fumant autour d’une joueuse enceinte, ou se vantant après avoir gagné une manche. Ce genre d’attitude machiste mène souvent les femmes à ne pas se sentir à l’aise et à quitter les tables de poker.
Afin de combattre ce genre de ressenti, les casinos ou autres autorités du poker, ont commencé à essayer d’organiser des évènements de poker exclusifs aux femmes. Mais pour l’instant, la légitimité de ce genre d’évènement est difficile à établir. À un censé tournoi pour femme à Deauville en France, 22 hommes sont rentrés, en défendant leurs actions par le fait qu’une loi française statuait que personne ne pouvait être différencié lors d’un évènement sur la seule base de son sexe. Une autre fois à New Jersey, un homme a remporté un prix qui devait servir pour une survivante du cancer de la poitrine, en se basant sur la même loi.
Ce genre d’accident font se poser des questions sur l’utilité d’évènements réservés aux femmes. Tina Lange pense que des évènements de poker juste pour femme ne sont pas vraiment de bonnes solutions : « Je crois dans le fait que nous avons chacun un style de jeu et une personnalité différente et je ne vois pas une réelle raison de séparer les sexes. Je voudrais juste voir plus de femme jouer au poker. »
D’autres raisons qui feront s’impliquer les femmes au poker
En créant des tournois exclusivement féminins, ne sous-estimons-nous pas la volonté des femmes ? Il y a bien d’autres moyen d’encourager les femmes à jouer au poker.
Par exemple, le World Series of Poker tente de plus intéresser les femmes en baissant le buy-in de leurs tournois. Les casinos ont aussi commencé à inciter plus de femme à s’exprimer sur la question à des séminaires sur le poker au casino, afin de changer l’atmosphère de domination masculine qu’il y a au poker.
La manière dont le marketing utilise le poker a aussi besoin de changer si nous voulons plus de femmes dans nos tournois. Lors d’évènement télévisé, les hommes sont souvent là en tant que journalistes ou organisateurs, alors que les femmes sont reléguées au second rang et à porter des tenues sexy (engager des top-modèles dans le seul but d’attirer du monde avec des filles agréables à l’œil, n’aident pas vraiment non plus la cause).
La joueuse de poker belge Charlotte Van Brabander, qui a gagné l’Unibet Open à Londres, pense qu’être une femme ne peut être qu’un avantage dans ce genre d’évènement mixte : « Je n’ai personnellement pas rencontré beaucoup de problèmes liés au sexisme, je pense que cela ne peut être qu’un avantage d’être une femme, si on sait comment bien l’utiliser. Unibet aime garder ses tournois divertissants et ouverts à tous, en supportant tout nouveau joueur de poker. »